Lucien Gambade pionnier de l'Aéropostale  
"Ce n'était pas pour la gloire... C'était pour le panache ! Il fallait avoir vingt ans pour faire ce que nous faisions."
 
 
Pierre Nive in "Copains de vol"  
   
« Dakar, Fort-de-France, Saïgon, Madagascar ou Toulon allongent leur plans d’eau sous ses ailes et s’effacent dans le chant des moteurs et la fuite des années. »

« Ah oui ! C’était mal organisé de notre temps. Mais, maintenant que tous les pilotes seront absolument semblables et interchangeables, maintenant que les hommes ne sont plus que des petites parties mécanisées dans une organisation presque divine, maintenant donc, cela ne peut faire de mal à personne si je dis que je regrette le temps où c’était moins bien. »
 
 
Jules Védrines (vers 1911)  
« Mais en aviation, on va vite ! Aujourd’hui ne ressemble pas à hier, et demain ne ressemblera pas à aujourd’hui.. »

«  J’estime qu’il existe une sorte de parenté entre le métier de marin et celui de l’aviateur.
Tous deux sont perpétuellement guettés par d’invisibles ennemis ; l’eau et l’air ont leurs tempêtes, leurs remous ; ils sont l’asile de forces brutales et inconnues.
La mer calme et le ciel bleu sont capables des mêmes traîtrises ; l’esquif nautique et l’esquif aérien peuvent brûler, exploser, et sombrer. Le marin et l’aviateur sont frères. »

« Et puis n’oubliez pas que nous sommes en 1911 et que les meilleurs moteurs étaient encore capricieux comme de jolies femmes. Depuis on les a mis au pas (les moteurs, pas les femmes). »

« Deux ou trois secondes… ce n’est rien ! C’est énorme en aviation. C’est le temps suffisant pour prendre une grande résolution, battre un record… ou se tuer. »

« Ce que c’est chic, un aviateur ! Même à terre, ça vous a une allure !... Je suis enthousiasmé ! »

« Le bluff m’a toujours écœuré, surtout en aviation. »

« Je plains sincèrement le pilote qui avance ainsi en aveugle, sans penser à autre chose qu’au but à atteindre. »
   
   
Jules Védrines relève le défi : Il atterrit sur le toit des Galeries Lafayette le 19 janvier 1919
 
 
Léon Delagrange  
« On évitera beaucoup d’accidents quand on aura supprimé totalement les fils ou les câbles des aéroplanes. » (1909)
 
Lucien Coupet - Source "Le temps des hélices" (Général Barthélémy)
 
« J’ai vécu dans cette extraordinaire période de l’aviation où la foi régnait. J’ai ignoré pendant quinze ans ce qu’était un dimanche ou un jour férié. Je n’ai jamais eu un jour de congé. Ce n’était pas du tout un sacrifice : Chaque dimanche c’était la fête ! »

« Il n’y avait pas encore de règles de circulation, et pas de radio. Se poser en campagne était une fête. Aujourd’hui, c’est un drame. »

« La foi des néophytes : Sur Paris Bruxelles, par exemple, quand tout allait bien, les passagers qu’on avait embarqués au Bourget gagnaient une demi-heure sur le train. Mais une fois sur cinq, ils mettaient trois jours…. Eh bien, à cette époque, tout le monde, vraiment avait la foi. Car, en dépit de toutes ces péripéties, on ne manquait pas de passagers, et le plus fort, c’est qu’ils étaient satisfaits ! »
     
 
Gaston Decoop (1899-1990) - Source "Le temps des hélices" (Général Barthélémy)
« C’est seulement quelques années après la guerre qu’apparut le parachute pour aviateur, et les premiers furent affectés aux équipages d’essais. Quand je reçus le mien, j’eus conscience, pour la première fois, qu’il pourrait m’arriver de me tuer en avion.. Ainsi le canot de sauvetage révèle au passager transatlantique la possibilité du naufrage. »

Illustration J. Noetinger
 
Alix d'UNIENVILLE (1918 - 2015) - In "En vol, le journal d'une hôtesse de l'air "
« Les visions d’en haut gardent toujours quelque chose d’irréel, de factice, de volé »

« Tout dans ce métier demeure inachevé. Inachevées les conversations qui s’amorcent et s’interrompent au hasard des escales. Inachevés les récits des passagers. Inachevée l’idée que nous essayons de nous faire de tel ou tel dont la personnalité nous avait semblée curieuse. »

« Le mirage des grands voyages, qui depuis le début du monde, n’avait cessé d’enchanter l’imagination des hommes, a disparu en ce siècle cruel et personne ne l’a dit »
 
Abel Gance (1889 - 1981)
"Quand même, deux moteurs c’est peu, bien peu.. " après le constat de l’arrêt de rotation d’une hélice sur DC3.
 
Jacqueline Cochran (1906 - 1980)
"Rien ne peut se comparer à l’inquiétude d’un pilote lorsqu’il a l’impression que quelque chose ne tourne pas rond et qu’il n’est pas aux commandes»".
 
Pierre Georges Latécoère (1883 - 1943)
"J'ai refait tous les calculs. Ils confirment l'opinion des spécialistes :
Notre idée est irréalisable.
Il ne nous reste plus qu'une chose à faire:
la réaliser"
 
Didier DAURAT (1891 - 1969)
“Donnez aux hommes, un but collectif, et placez ce but à une hauteur presque inaccessible. Bloquez tous les efforts dans une émulation sans fin, et vous ferez de la molle pâte humaine une substance de qualité. Elle offrira alors ce qu'elle contient de meilleur”.
 
Emmanuel CHADEAU (1956 - 2000)
“Les bureaux ont en sainte horreur les projets ambitieux, surtout quand il y a des difficultés, des embrouilles à prévoir”.
 
Romain GARY - In "La promesse de l'aube "
«J’étais heureux. J’aimais les avions, surtout les avions de cette époque révolue, qui comptaient encore sur l’homme, avaient besoin de lui, n’avait pas cet air impersonnel qu’ils ont aujourd’hui, où l’on sent déjà que l’avion sans pilote est une simple question de temps.

Nous grimpions dans les carlingues des braves Potez 25, avec leurs allures de percherons et leur bonne odeur d’huile, dont j’ai conservé jusqu’à ce jour le souvenir nostalgique dans les narines.»
 
Andreï MAKINE - In "La terre et le ciel de Jacques Dorme "
«Ils regardent le ciel sans blêmir et la terre sans rougir»
 
 
   
   
   
 
     
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